vendredi 19 octobre 2007

Pourquoi es-tu parti?
Pourquoi me laisser derrière?
Tout mon être depuis ce jour ne survit
Que par habitude, solitude amère

Chaque clignement de paupière
Chaque réveil, chaque regard
Est décu car tu n'es pas à mon coté
Tu n'es pas là, tu es si loin de moi

Je tendrais bien la main pour te toucher
Mais tu es hors de portée
Je n'ai qu'une envie c'est de crier
Mais il n'y a personne pour m'écouter

Je sens que mes jours deviennent de plus en plus sombres
Dans chaque miroir je ne vois que mon ombre
Mon chagrin ne veut pas s'estomper
Car je t'ai toujours dans mes pensées

dimanche 14 octobre 2007

Le silence

Elle était assise dans son salon, un dimanche soir bien tranquille. Elle se remémorait les mots qu'il lui disait..
C'était l'automne, les feuilles formaient un tapis par terre. Elle marchait en silence, en écoutant le bruit du vent dans les branches. Il l'avait appellé pour lui donner un rendez-vous et elle allait le rejoindre. Ensuite, ils iraient chez elle pour prendre un café et jaser travail. Il était cette journée là particulièrement séduisant, avec ses yeux noirs, et la couette rebelle qui lui donnait un air gamin. Elle l'aurait regardé des heures tant le sourire qu'il lui lanca au moment de leur rencontre la bouleversa.
Elle rata le café. Elle n'avait pas non plus la tête à travailler. Ils prirent donc place au salon pour bavarder un peu. La soirée était jeune, les regards coquins. Elle lui plaisait, elle le savait. Elle n'avait qu'à sourire et il se bombait le torse fièrement. La ronde de la séduction n'arrêtait jamais. Elle jouait la coquine et il jouait la tentation.
Ils se voyaient parfois pour de purs moments de simplicité, de complicité. Les meilleurs moments étaient ceux qu'il passait à la caresser, à prendre son derrière dans ses mains, à lui embrasser la gorge, à lui démontrer de toutes les facons possibles qu'il la désirait. Et elle, elle poussait des petits soupirs de contentement qui le rendait fou. Quand il la prennait, ses gémissements étaient comme le son d'un oiseau rare et il se torturait lui même pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible tant cette nymphe l'excitait. Il l'aurait prise encore et encore, du soleil à la lune, et au soleil de nouveau.
Elle se remémorait aussi ses paroles coquines lorsqu'il l'appellait le soir pour lui souhaiter la bonne nuit. Il s'en suivait pour elle des heures où elle avait mal de plaisir tant il avait excité son jardin secret. Elle savait qu'il était fait pour l'amour, fait pour l'aimer, mais comment lui dire...

dimanche 7 octobre 2007

Le conte de la maitresse solitaire

L'air me casse les pieds parce qu'il sent ton odeur
Les murs semblent avoir gardé ton ombre
Mes lèvres ont gardé le gout des tiennes
Et mes mains ont gardé le souvenir de ta peau

Malgré que ma langue ait gouté à mes larmes
Et que mon coeur ait mal, touché par une lame
Mon âme n'a plus aucune sensation
Engourdie par la peine que tu m'as infligé

Pourquoi m'as tu abandonné pour ta routine
Pourquoi retournes tu là ou tu n'es pas bien
Je sais que tu dois fermer la boucle
Mais dois-je me contenter de souhaiter ne pas en crever?

J'ai vécu beaucoup de frissons avec toi
Et les moments de bonheur je les comptes même pas
Je comprend trop bien ta situation
Mais ne pas pouvoir te toucher c'est comme une punition

Mes seins continueront de bruler leur envie de ta bouche
Et mes fesses continueront de balancer le manque de tes mains
Une chanson par-çi, un désir par-là
Mes rêves seront encore et encore remplis de toi

Ami, oui nous pourrons être, j'en suis certaine
Tu es un être extraordinaire et ce malgré tout
Mais t'aider je sais pas si je pourrai
Parce que mentir je ne suis pas bonne à ce jeu

Je ne pourrai jamais t'avouer qu'une chose
C'est que je t'aime et que je respire la vie en toi
Comme une bouffée d'air l'hiver quand tout sent la pureté
Et que malgré tout.. il me reste qu'à espérer..

Le banc

Elle l'attendait sur un banc. Il y avait plusieurs semaines qu'elle ne l'avait pas vu. Les affaires, disait-il. Elle avait mit son plus beau tailleur, avec une camisole laissant parraitre la naissance de ses seins. Elle se savait séduisante, et avait l'intention d'user de ses charmes pour parvenir à ses fins.

Lorsqu'il la vit, elle ne put réprimer un léger sourire de satisfaction tant l'envie parraissait dans ses yeux. Elle rajouta à la provocation un subtil hochement de tête, et les yeux mi-clos elle le regarda venir vers elle. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, elle se leva, lui donna deux baisers sur les joues, et tout innocemment se pencha pour ramasser son sac à main, lui laissant une vue incroyablement excitante sur son derrière bien moulé dans le pantalon qu'elle avait soigneusement choisi pour ses propriétés disons.. enrageantes pour les hommes qui s'efforcent de ne pas devenir durs lorsqu'une si belle femme les porte...

Lorsqu'elle se retourna, elle le vit devenir rouge, et l'entendi émettre un grognement sourd. Elle le regarda dans les yeux, passa sa langue sur ses lèvres luisantes et lui fit un clin d'oeil. Dommage qu'ils aient été au travail sinon il l'aurait bien prise, sur ce banc, férocement tant elle l'avait excité. Il se réserva alors en silence des moments plus intimes pour lui faire payer ce moment d'agacement intense.

mercredi 3 octobre 2007

L'avion déchainée

Il est de ces fables qu'on aime se conter encore et encore, et celle-ci pourrait bien vous intéresser..

La fonction de pilote automatique dans un avion est très pratique, surtout lorsqu'un beau pilote tout fraichement sorti du cours de pilotage croise le chemin d'une belle et charmante, et coquine, hotesse de l'air.

Mine de rien, cette hotesse savait néanmoins comment le troubler, et à un tel point que cette fameuse journée là, il lui succomba. Après avoir installé les passagers, et après le message du commandant pour souhaiter un bon vol, il recu dans la cabine la jolie nymphe qui portait une jupe décidément trop courte pour les bonnes moeurs. Il s'en réjouit et elle, de son coté, ne tarda pas à voir, après quelques échanges de murmures sexuels, une fière érection dans son pantalon. Elle ferma la porte à clé et alla s'occuper de son jeune prétendant.

Quelques minutes passèrent, et dans le feu de l'action ils n'entendirent pas cogner à la porte. C'est qu'elle fesait tout un vacarme la dame! Mais la porte était bien insonorisée, personne ne pouvait les entendre! Ils continuèrent ainsi un moment, bénissant le pilote automatique!

Un second coup à la porte les sorti de leur bulle, et après avoir remit de l'ordre dans ses vêtements, elle laissa le capitaine ouvrir. C'était le co-pilote, qui était allé à la salle de bain, qui essayait désespérément de les avertir que le micro était resté ouvert. Toutes les personnes présentes dans l'avion avaient entendu, et je parie que les toilettes sont resté occupées pendant un petit moment par les couples à qui on avait donné un peu de pep dans les parties intimes et de l'imagination à revendre pour leurs jeux privés!!

Pomme sucrée

Il le sentait. C'était dans ses veines, dans sa tête, dans tous les pores de sa peau. Il l'a vu pour la première fois et déjà il avait de ces envies qui ne se disent pas à voix haute.

Comment faire? La séduire. Comment la séduire?

Il commenca par lui dire des mots doux. Du flirt. Ensuite il passa des soirées avec elle. Lui frôla les doigts, la déshabilla des yeux. Lui fit aussi des sous-entendus.

Ensuite il s'étendit, mine de rien, dans le lit.. et lui demanda de venir s'assoir à coté de lui. Ce qu'elle fit, parce qu'elle sentait elle aussi le sang circuler à une vitesse folle, et surtout dans ses parties très intimes.

Il commenca par lui prendre les fesses fermement, et à lui lécher le cou. S'en suivi une ronde de sourires cochons, de soupirs, de petits gémissements.. Quand il lui fit l'amour elle en devint vorace, gourmande, sensuelle et sexuelle à la fois. Il savait comment faire pour lui soutirer les sons qu'il voulait qu'elle laisse s'envoler.

Et ce fut ainsi, chaque fois, encore et encore, toujours plus longtemps, toujours plus fort, et à trouver quelle perversion ils n'avaient pas encore imaginé...

lundi 1 octobre 2007

Et la pluie tomba

Elle avait fait son cours universitaire avec lui. Elle l'avait toujours ignoré. Pourtant, il en avait fait un objet de fantasme. Elle habitait depuis peu sur sa rue et il la voyait chaque jour faire son jogging en avant de chez lui. Depuis quelques jours, il sortait sur le balcon, espérant qu'elle le regarde. En vain.

Ce fut un soir ou elle cogna chez lui qu'il en vu un peu plus. Elle était trempée, la pluie tombait dehors. Il l'invita à rentrer.

Elle portait son ensemble de jogging, et trempé comme il l'était il épousait à la perfection les courbes de son corps. L'automne avec son temps froid ne lui avait pas donné le parcourt facile, et elle grelottait. Ses seins semblaient si durs, et les mamelons étaient pointés, comme si ils le regardaient pour le gronder de la vouloir de cette facon. Elle lui demanda si elle pouvait téléphoner, et il la regarda longuement, ses cheveux courts lui dégoulinant dans le cou. Elle termina son appel, le remercia, lui donna un baiser sur la joue, et reparti. Il n'oublira jamais cette soirée.

La moto

Elle était assise sur le trottoir au bord de la route. Voilà plus d'une journée qu'elle était dans cette ville et rien ne semblait bouger, rien ne semblait vivant. Elle entendit à ce moment le bruit d'une moto. Sans savoir pourquoi, elle senti son coeur battre plus vite. L'excitation de voir quelque chose qui sort de l'ordinaire surement.
Elle vit s'approcher une moto noire, avec les roues chromées de telle facon qu'elle pouvait se voir dedans. L'engin venait vers elle, avec un motard tout de cuir habillé. Elle ne pouvait pas voir son visage à cause de son casque et de ses lunettes. Lorsque l'homme passa devant elle ne pu empêcher ses yeux de dévisager ce corps qui lui donna des frissons et qui éveilla en elle quelques envies coquines. Ses genoux s'écartillèrent à peine, mais assez pour que l'homme le remarque.
Il arrêta à sa hauteur, enleva son casque et ses lunettes pour laisser deviner une barbe de quelques jours et des yeux décidés. Il se dirigea vers elle, et la prit contre elle, enpoignant ses seins et lui embrassant le cou. Ensuite, la penchant sur sa moto, il lui massa les fesses et l'entrejambe. Elle ne pouvait y croire, mais qui était cet homme, et quel était ce magnétisme qu'il usait sur elle! Elle n'était pas capable d'arrêter de haleter, et ce malgré les passants et les vieux assis sur les galeries! Elle savait qu'elle se donnait ainsi en spectacle mais cet homme avait des mains si habiles..
Il la fit rougir quelques instants encore, remonta sur sa moto et continua son chemin. Elle continua d'entendre le grondement de la machine quelques instants encore et ensuite plus rien.
On lui affirma que cet homme n'était pas du village, qu'on le voyait pour la première fois. Il était venu, avait vu, et vaincu.. et s'en alla ensuite. Elle n'oublira jamais, tout comme les habitants du village, cette journée disons.. mémorable!