dimanche 14 octobre 2007

Le silence

Elle était assise dans son salon, un dimanche soir bien tranquille. Elle se remémorait les mots qu'il lui disait..
C'était l'automne, les feuilles formaient un tapis par terre. Elle marchait en silence, en écoutant le bruit du vent dans les branches. Il l'avait appellé pour lui donner un rendez-vous et elle allait le rejoindre. Ensuite, ils iraient chez elle pour prendre un café et jaser travail. Il était cette journée là particulièrement séduisant, avec ses yeux noirs, et la couette rebelle qui lui donnait un air gamin. Elle l'aurait regardé des heures tant le sourire qu'il lui lanca au moment de leur rencontre la bouleversa.
Elle rata le café. Elle n'avait pas non plus la tête à travailler. Ils prirent donc place au salon pour bavarder un peu. La soirée était jeune, les regards coquins. Elle lui plaisait, elle le savait. Elle n'avait qu'à sourire et il se bombait le torse fièrement. La ronde de la séduction n'arrêtait jamais. Elle jouait la coquine et il jouait la tentation.
Ils se voyaient parfois pour de purs moments de simplicité, de complicité. Les meilleurs moments étaient ceux qu'il passait à la caresser, à prendre son derrière dans ses mains, à lui embrasser la gorge, à lui démontrer de toutes les facons possibles qu'il la désirait. Et elle, elle poussait des petits soupirs de contentement qui le rendait fou. Quand il la prennait, ses gémissements étaient comme le son d'un oiseau rare et il se torturait lui même pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible tant cette nymphe l'excitait. Il l'aurait prise encore et encore, du soleil à la lune, et au soleil de nouveau.
Elle se remémorait aussi ses paroles coquines lorsqu'il l'appellait le soir pour lui souhaiter la bonne nuit. Il s'en suivait pour elle des heures où elle avait mal de plaisir tant il avait excité son jardin secret. Elle savait qu'il était fait pour l'amour, fait pour l'aimer, mais comment lui dire...

Aucun commentaire: